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Photo d'Aline Mouquet

Conseillère départementale

du canton de Bordeaux-4

Aline Mouquet

Présidente de la commission patrimoine

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Canton de Bordeaux-4

A LA UNE 

Une rentrée engagée et solidaire

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Soutenir le monde associatif Le 6 septembre, la rentrée a été marquée par le Forum des associations, place Pey Berland, où les structures du canton de Bordeaux-Nord étaient représentées en nombre. Une journée importante pour les associations qui ne pourrait pas voir le jour sans les salarié·e·s et bénévoles qui s'impliquent dans ces associations. Sur Bordeaux-4, le tissu associatif est particulièrement dense. Depuis le début de mon mandat, je me suis attaché à rencontrer chaque association du territoire afin de mieux les connaître, comprendre leurs besoins et renforcer le maillage local. Des dizaines d’associations qui innovent, sans cesse, au service de l’intérêt général. À ce titre, l’Atelier Éco Solidaire a reçu le prix “Coup de cœur” des Trophées Agenda 21 du Département de la Gironde, pour son action Les immersives, destinée à faciliter l’insertion des jeunes grâce à des temps de rencontre et d’immersion dans des métiers de la transition écologique. D’autres initiatives du canton ont également été récompensées en cette rentrée, lors du Festival UniSol, organisé par la Ville de Bordeaux : Toutes à l’abri, pour l’aménagement d’un espace d’accueil des tout-petits, enfants de femmes en grande précarité. Baca’flow, pour Éclat de femmes à Bacalan, un projet collaboratif mettant à l’honneur les habitantes des quartiers prioritaires. Konexio, pour ses formations gratuites visant à renforcer l’autonomie numérique de toutes et tous. L’Espace textile des Aubiers, avec L’emploi au bout du fil, un dispositif d’accompagnement socioprofessionnel autour d’une activité textile rémunérée. Le spectacle citoyen “Si personne n’en parle, parlons-en”, fruit d’une collaboration entre la bibliothèque de Bordeaux-Lac, ALIFS et Rue89 Bordeaux. Acclimat’Action, avec la Sécurité sociale de l’alimentation, expérimentée sur quatre territoires dont Grand Parc. Les dispositifs hivernaux d’hébergement pour les familles et personnes isolées, portés par la Halte 33, le Diaconat, la CASE, le CCAS de Bordeaux et la Direction de l’insertion. Les Compagnons bâtisseurs, pour leurs chantiers d’autréhabilitation accompagnée (ARA). Le dispositif “Apprendre en douceur avec les bibliothécaires”, que j’ai eu le plaisir de récompenser, pour ses ateliers d’apprentissage du français au service de l’insertion professionnelle. L’Appart, un tiers-lieu dédié à la jeunesse, porté par le Centre social Bordeaux Nord et la Ville de Bordeaux, avec la contribution de l’US Chartrons et de l’UBAPS. Mais au-delà de cela, il en faut pas oublier que la situation du monde associatif reste très précaire. Le 10 octobre, j’ai répondu à l’appel du collectif “Ça ne tient plus”, pour alerter sur les difficultés croissantes auxquelles les associations font face : une explosion des besoins sociaux, des missions toujours plus nombreuses, et des moyens en constante diminution.     Entendre la colère sociale : Cette rentrée a également été marquée par plusieurs mobilisations citoyennes, témoignant d’une colère sociale profonde face à des politiques jugées injustes. Le 10 septembre, de nombreux citoyens se sont rassemblés contre le budget d’austérité proposé par le gouvernement Bayrou, un budget qui fait peser l’effort sur les plus fragiles, tout en épargnant les ultra-riches et les grandes entreprises. La pression fiscale ne peut pas reposer sur les classes moyennes et populaires, sur les retraités ou encore sur les personnes malades. Les plus fortunés doivent prendre leur part dans la réduction de la dette publique. En ce sens, la taxe Zucman, doit constituer une première réponse concrète à cette exigence de justice fiscale. Quelques semaines plus tard, le 27 septembre, la Vélorution contre les CRA (centres de rétention administrative) faisait étape à l’hôtel de police de Mériadeck. Organisée par la CIMADE, cette mobilisation portait un message fort : exiger un accueil digne pour les personnes migrantes et refuser l’enfermement de celles et ceux qui n’ont pas les “bons” papiers, alors qu'on fait tout pour qu'ils ne puissent pas les obtenir. Le système actuel est hypocrite et inhumain.

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